CET court terme, 1er mai ‘’ faites ‘’ du travail ¿

Des droits, mais pas pour tout le monde !

  L’accord RELOAD signé le 10 février 2023 est clair : les jours de CET court terme sont mobilisables à la journée ou demi-journée, sur validation du responsable hiérarchique.
Nulle part dans cet accord il n’est question d’une limitation stricte du nombre de jours par an !
Pourtant, à Airbus Atlantic les pratiques racontent une autre histoire :

•  Refus systématique ou quasi systématique des jours de CET depuis 4 ans,

•  Motifs flous ou contradictoires : “privilégier les congés légaux d’abord”, “trous de production”, ou pas de justification du tout,

•  Plafond arbitraire de 3 à 4 jours par an selon les secteurs,

•  Clientélisme et inégalités entre services et sites.

Ces dérives ne sont ni équitables, ni conformes à l’esprit de l’accord RELOAD, qui s’applique à tous les salariés du Groupe.

Il est inacceptable que des pratiques locales viennent saboter un droit collectif.

Le 1er mai, symbole… ou simple jour à combler ?

  Des salariés en équipe de nuit ont proposé une organisation intelligente :
Travailler le 30 avril de 16h à 23h59 pour éviter le casse-tête du 1er mai (jour chômé où le travail est encadré et exceptionnel ; Code du travail, article L.3133-6 ).
Réponse : refus catégorique RH. Résultat ? Ils devront poser des congés, des heures ou… du CET (encore une fois !).

Et la “solution” proposée : travailler la nuit du 2 au 3 mai de 21h à 5h.
Et si ça ne vous plaît pas ? Rebasculer en 2x8 ! Voilà ce qu’on propose à des salariés impliqués et proactifs…

Pour la CFDT, c’est NON à cette logique à sens unique !

Quand les salariés font preuve de flexibilité, de bonne volonté, et proposent des solutions gagnant-gagnant, l’entreprise doit savoir écouter.

Les changements d’horaires ne doivent pas être à la seule initiative de la Direction. Le dialogue social, ce n’est pas un monologue.

La CFDT demande à la Direction :

•  La clarification immédiate des règles de pose du CET court terme,

•  La fin des plafonds non prévus dans les accords,

•  L’équité de traitement entre tous les salariés et sur tous les sites,

•  La possibilité de solutions d’organisation concertées, notamment autour du 1er mai,

•  Du respect pour les propositions constructives des équipes.

La CFDT reste à vos côtés pour défendre vos droits et vos conditions de travail.
Faites entendre votre voix ! Ne laissez pas l’injustice devenir la norme.